Utiliser une ressource naturelle et renouvelable, issue de forêts gérées durablement, dynamiser l’activité d’une filière de proximité, réduire l’impact des transports sur le bilan environnemental d’un projet,… les raisons de recourir aux bois locaux sont multiples.
Tristan Brisard Architecte et photographe
Bardage en bardeaux de châtaignier – terrasse en Pin traité
La notion de bois locaux
Le terme historiquement employé par la filière était « bois de pays ». Mais depuis quelques années, avec l’avènement du développement durable et du slogan « Penser global, agir local », l’expression « bois local » s’est répandue, avec ses variantes : « essences locales » ou «essences indigènes».
En matière d’essences locales, on distingue trois approches :
– L’usage de bois «de toute proximité» : constructions utilisant du bois d’une commune, d’un massif forestier, d’un pays.
– L’utilisation de bois cultivé et transformé en France, ou « bois français »
– La valorisation d’essences « locales » cultivées dans une région ou une zone géographique regroupant un ensemble de régions : chêne ou peuplier de l’Ouest de la France, douglas du Massif central, pin maritime des Landes…
Véritable soutien pour l’économie locale
L’utilisation de bois cultivés et transformés à proximité de leur mise en œuvre génère de l’activité pour l’ensemble de la chaîne de production de la filière forêt-bois locale, régionale ou française : pépinières, sylviculture, exploitation forestière, sciage et seconde transformation.
Rappelons qu’en Pays de la Loire, la filière bois représente 5 000 entreprises et 37 000 emplois.
L’utilisation de bois produit et transformé en France participe à l’équilibre de la balance commerciale de la filière bois. Celle-ci pâtit de l’importation des produits étrangers, notamment pour le papier et le meuble.